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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 13:22

Doumerc PaulCertainement!

Son nom a a été donné

à une rue de Paris,

à des hôpitaux,

à un grand nombre d'écoles,

de collèges de lycée,

à de nombreux boulevards

partout en France .... 

 

 

 Il fut président de la république radical  "Élu au second tour de scrutin, après avoir dépassé le pacifiste Aristide Briand. Il a été assassiné par un déséquilibré du nom de Paul Gorgulov" nous indique Wikipédia. Il a été auparavant  député, ministre,  sénateur président de l'assemblée nationale puis du  sénat etc etc ... Son buste en pierre trone par ci par là.  Bref un notable de très haut rang "d'origine modeste" prévient toujours Wikipédia  faisant l'honneur de la République et tragiquement enlevé à la Nation ...

Nos enfants, qui fréquentent écoles, lycées, collèges, ne savent pas la vérité sur ce personnage, car:

IL FUT UN GRAND TRAFIQUANT DE DROGUE!

 Le grand spécialiste du trafic drogues qu'est Alain Labrousse a publié un ouvrage de référence: "Drogues un marché de dupes". Il est sans doute le meilleurs connaisseur de ce marché et avait mis sur pied un Observatoire Géopolitique des Drogues (OGD) qui faisait autorité mondialement. Un rapport était établi annuellement. Il avait par exemple établi à la fin des années 90, preuves à l'appui que la Turquie était le grand fournisseur d'héroïne pour toute l'Europe. Le quotidien l'Humanité du 5 mars 2000 explique: "Aucun citoyen français ne se doute que l'héroïne diffusée dans les banlieues a été produite en Afghnistan  et élaborée en Turquie"... "Le Maroc est le principal fournisseur de hashish de l'hexagone". Cette production qui permet aux paysans du Riff par exemple est beaucoup plus rentable que celle des produits vivriers et permet à ces paysans de survivre. Il serait tellement plus intéressant qu'ils puissent produire les légumes, céréales etc indispensables à la population ... Dans le travail d'Alain Labrousse, les implications politico financières étaient mise à jour et clairement explicitées. 

Cet observatoire fonctionnait sur ses propres ressources. "Nous n'avons jamais eu de subvention déclarait Alain Labrousse  sur France 2 en 2000. Nous nous concevions comme un service public donnant gratuitement à tous ceux qui étaient intéressés. Il n'a obtenu aucune aide du gouvernement malgré les promesses et a du arrêter. Il était trop indépendant. Le travail de l'OGD dévoilait les intrications étroites entre le trafic de drogues et la géopolitique. Une journaliste a essayé de reprendre le flambeau mais elle n'a pas réussi à ma connaissance. Pour fonctionner, elle vendait ses infos, mais à un prix très élevé.

JUTEUX "JACKPOT" DE LA COLONISATIION FRANCAISE EN INDOCHINE ET AU MAROC.

Sous ce titre (p:23 de l'ouvrage) , Alain Labrousse après avoir expliqué que le trafic des drogues a été "le joyau du diadème impérial britannique", en clair il rapportait beaucoup d'argent, écrit: "dès 1862, 6 mois après avoir annexé Saïgon, la France met en place, par l'intermédiaire de commerçants chinois, un fructueux  commerce d'opium destiné aux "indigènes". La marchandise importée d'Inde est taxée à 10%. La "source de recvenus est si juteuse que l'expérience est renouvelée les années suivantes  avec chaque nouvelle région de l'Indochine devenue protectorat ou conquise"...

La système "atteint la "perfection" en 1893 avec l'arrivée de Paul Doumerc en Indocchine (il a été "Gouverneur général de l'Indochine de 1897 à 1902, où il succède à Armand Rousseau). Paul Doumerc, va rassembler " les 5 comptoirs en un monopole unique, il fait construire une raffinerie moderne qui transforme la résine indienne brute en opium  à fumer et invente un nouveau procédé qui permet à la drogue de brûler plus rapidement obligeant, ainsi, les fumeurs à augmenter leur consommation". (il faudrait s'informer: les cigarettiers ont adopté un système pour que les cigarettes se consument plus vite: est ce le même?)

Toute cette face de l'action du futur président est soigneusement cachée. Surtout les immenses dégâts occasionnés aux peuples d'Indochine ne sont nulle part évoqués.

Et Alain Labrousse de conclure: "un véritable coup de génie puisque l'opium finira par représenter un tiers des revenus de l'Indochine". 

 

Mais: "la politique d'interdiction (des drogues) adoptée sur le plan international et mise en place au début du XXème siècle (...) ne sera tous simplement pas appliquée dans les colonies".

N'oublions jamais: la France coloniale a été une horreur, une suite de génocides, exactement comme la colonisation de l'Amérique du Nord et du  Sud, de l'Afrique etc etc ...

 

J'ajouterais pour la gloire de l'industrie pharmaceutique, que les premiers pharmaciens et industriels, ont fait fortune en vendant des dérivés de l'opium. Mais c'est un autre sujet, dont il faudra bien reparler.

 Et si vraiment vous souhaitez en savoir plus, par exemple sur la French connexion (en dehors des clichés cinématographiques) lire le livre de Alfred W. McCOY (enseignant d'histoire su Sud-est asiatique à l'université de Madison au Wisconsin (USA): "La politqiue de l'héroïne. L'implication de la CIA dans le trafic des drogues".

 

Cette troisème République, quelle belle époque pour les hommes politiques! On savait cacher l'activité réelle des hommes politiques, des princes qui gouvernaient! Un Président qui a été instigateur du trafic de d'héroïne sur plusieurs pays compôsant ce que les colonialistes ont appelé "l'Indocchine", c'est pas banal.

Aujourd'hui, le tout petit bonhomme qui squatte  l'Elysée avec l'approbation de l'ensemble de la classe politique, mais aussi des directions syndicales, et surtout du grand patronat français et européen est un homme "normal" qui préside "normalement". Et tout aussi normalement il envoi argent et armes en Syrie dans une aventure meurtrière de  recolonisation du "moyen orient". Il est co responsable de massacres odieux, le ministre Fabius battant dans le genre des records.

Et  l'animal,  fait passer ce que la droite n'a pas réussi à faire passer contre les travailleurs et le peuple de France, .... et ça ne fait que commencer. 

Il faudrait penser à débatiser, rues, avenues, écoles, lycées, collèges, hôpitaux etc ... qui portent ce nom puant de Paul Doumer. 

Docteur Jacques Lacaze, qui a été chargé

d'un dossier "drogues" à l"ex DDASS du Nord

durant 10 ans.

 

 

Palais-pre-sidentiel-Indocchine.jpgLe palais présidentiel que Paul doumerc s'était fait construire dès son arrivée en Indochine.

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 17:01

Un prêt à taux réduit

pour les dépenses de santé!

Un nouveau pas dans la régression sociale: le mont de piété appelé de nos jours "banque du crédit municipal de Paris" (CMP), reprend du service en proposant depuis le 2 janvier, un nouveau prêt à taux fixe de 2,95% destiné à couvrir les dépenses de santé. 

Voici ce qu'en dit la presse:

 - Selon une étude du cabinet DAFSA, 27% des Français auraient déjà contracté un prêt pour financer leurs dépenses de santé. Le plus souvent il s’agit d’un crédit à la consommation, dont les taux peuvent atteindre 19,6%.

 - "Beaucoup de ménages retardent leurs soins pour des questions financières, une situation qui peut les faire glisser dans la spirale du surendettement", indique Emmanuel Bouriez, directeur général adjoint du CMP.

 - Ce nouveau prêt, pouvant aller de 400 à 3 000 euros sans dépôt d’objet en garantie, est remboursable dans une période allant de six mois à trois ans. Il peut être souscrit par téléphone ou lors d’un rendez-vous en agence, et accordé dans les 48 heures. "Il faut évidemment justifier avec un devis que c’est pour une dépense de santé", précise Emmanuel Bouriez.

 - Plusieurs dizaines de dossiers seraient en cours de traitement, pour des demandes de prêts d’un montant moyen de 2 600 euros. Pour la plupart, ces demandes concernent des soins dentaires ou optiques.

 

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 10:05

Nicole Notat L'"ASSOCIATION LOI 1901"

LE SIECLE,

VOUS CONNAISSEZ?

 

C'est une Association loi 1901, en fait un club très fermé, fondé dès la fin de la 2ème guerre mondiale par Georges Bérard-Quélin1. Son siège est situé 13 avenue de l'Opéra, dans le 1er arrondissement de Paris. Elle regroupe au cours d’un dîner mensuel, réunissant des membres de la classe dirigeante française.

 

Le Siècle rassemble des hauts fonctionnaires, des chefs d'entreprises, des hommes politiques de droite ou de gauche, en particulier Messieurs François Hollande, Nicolas Sarkozy, François Bayrou …. des dirigeants syndicalistes comme Le Duigou. La présidente et une certaine Nicole Notat : pas d’erreur c’est bien l’ancienne chef de la CFDT. Il y a aussi des représentants du monde de l'édition et des grands médias de premier plan. Sans oublier un certain Dominique Strauss Kahn. Au 1er janvier 2011, Le Siècle comptait 751 membres et 159 invités qui attendaient une décision sur leur admission en tant que membre.

 

C'est donc un lieu de négociation, de concertation entre les partis qui dirigent notre pays depuis plus de 60 ans, les grands médias, les économistes, les grands chefs d'entreprise. C'est là que les décisions importantes se prennent et que les stratégies pour toujours plus pressurer les travailleurs, les classes moyennes, se décident.

 

Et que chacun d'entre nous se pose la question: que signifie choisir un membre du Siècle ou un autre?

 

Le film "Les nouveaux chiens de garde" en ce moment en salle, décrit ce milieu nauséabond.

 

Le livre d'Emmanuel Ratier: "Au coeur du pouvoir" détaille les mécanismes, et fait l'histoire de cette institution capitale du pouvoir en France. Cet auteur est d'après sa biographie de Wikipedia de droite, voire d'extrème droite.

 

Lire ci dessous, la liste des membres: c'est très instructif:

 

- Présidents du club Le Siècle depuis sa fondation.

    Alof de Louvencourt : 18/8/1944 – 31/12/1949

    Ludovic Tron : 1/01/1950 – 31/12/1965

    Pierre Moussa : 1/01/1966 – 31/12/1968

    Jacques Fauvet : 1/01/1969 – 31/12/1971

    Marcel Boiteux : 1/01/1972 – 31//1974

    Jérôme Monod : 1/01/1975 – 10/09/1975

    Pierre Moussa : 11/09//1975 – 31/12/1975

    Jean Francois-Poncet : 1/01/1976 – 10/02/1976

    Jacques Fauvet : 11//1976 – 31/12/1978

    Maurice Ulrich : 1/01/1979 – 31/12/1981

    Marceau Long : 1/01/1982 – 31/12/1984

    Simon Nora : 1/01/1985 – 31/12/1987

    Roger Fauroux : 1/01/1988 – 18/05/1988

    Marceau Long : 19/05/1988 – 31/12/1990

    Jean-Claude Paye : 1/01/1991 – 31/12/1993

    Jacques Rigaud : 1/01/1994 – 31/12/1996

    Jean Dromer : 1/01/1997 – 24/11/1998

    Gérard Worms : 1/01/1999 – 31/12/2001

    Louis Schweitzer : 1/01/2002 – 31/12/2004

    Renaud Denoix de Saint Marc1 : 1/01/2005 – 31/12/2007

    Denis Kessler : 1/01/2008 – 31/12/20101

    Nicole Notat, présidente en exercice: 1/01/2011 - 

        . vice-présidents : Olivier Duhamel politologue et Henri Loyrette, président du musée du Louvre ;

        . trésorier : Marc Tessier, ancien président de France Télévisions ;

        . secrétaire général : Étienne Lacour, directeur de la rédaction de la Société générale de presse18.

 

- Quelques invités, membres ou anciens membres du Siècle.

    Presque tous les Inspecteurs généraux des finances en activité (114 sur 120 en 2009)

    Thierry Breton (ancien ministre des Finances et grand patron)

    Alain Lamassoure (ancien ministre du Budget)

    Pascal Lamy (ancien inspecteur général des finances, directeur de l'OMC)

    Alain Minc (ancien inspecteur général des finances, essayiste)

    Christian Noyer (ancien directeur du Trésor, Gouverneur de la Banque de France)

    Dominique Strauss-Kahn (ancien ministre des Finances, ancien directeur général du FMI)

    Jean-Claude Trichet (ancien directeur du Trésor, ancien Gouverneur de la Banque de France, ancien président de la BCE)

- Dirigeants d'entreprises et d'établissements financiers privés.

    Jacques Attali (ancien inspecteur général des finances, fondateur de Planète-finance, essayiste), Claude Bébéar (ancien PDG d'AXA)  Antoine Bernheim (dirigeant associé de la banque Lazard, Daniel Bouton (ancien directeur du Budget, ancien président de la Société générale), Jean-Yves Haberer (ancien PDG du Crédit lyonnais), Michel Pébereau (président de la BNP Paribas), Jean Peyrelevade (dirigeant des banques Suez, Stern, Crédit Lyonnais,

Édouard de Rothschild (banquier et homme d'affaires)

- Personnalités du monde des affaires et dirigeants d'entreprises publiques.

    Jean-Paul Agon (directeur général de L'Oréal), Pierre Bilger, Bertrand Collomb, Stéphane Courbit,  Serge Dassault, Étienne Davignon, Bertrand Eveno, Louis Gallois,  Guillaume Pepy,  Antoine Guichard (ancien PDG du Groupe Casino), Philippe Jaffré (ELF Aquitaine, Zebank, Alstom) ; Denis Kessler (président de Scor, assurances),   Lisette Mayret,  Jean-Marie Messier (ancien inspecteur général des finances, écarté après le scandale Vivendi),  Louis Schweitzer (ancien président du conseil d'administration de Renault, ancien président de la HALDE)1.

- Journalistes, éditeurs, information.

    Arlette Chabot, Emmanuel Chain (journaliste, producteur pour la télévision),  Jean-Marie Colombani (journaliste, ancien président du Monde), Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias),  Michèle Cotta (journaliste, ancienne directrice de France 2), première femme acceptée en 1983, Bertrand Collomb (producteur de télévision), Teresa Cremisi (présidente des éditions Flammarion),   Alain Duhamel (politologue, chroniqueur à RTL),  Olivier Duhame,  Michel Field (journaliste sur Europe 1),  Franz-Olivier Giesbert,  Claude Imbert (journaliste au Point),   Odile Jacob (éditrice), Denis Jeambar (ancien directeur des éditions du Seuil),  Laurent Joffrin (journaliste et directeur de publication du Nouvel Observateur),   Serge July (ancien PDG de Libération), Julien Kouchner (directeur général de l'Agence CAPA),   Étienne Lacour (secrétaire général du Siècle), Maurice Lévy (PDG de Publicis),   André Lévy-Lang,  Serge Moati (journaliste sur France 5),  Denis Olivennes (directeur d'Europe 1),    Sylvie Pierre-Brossolette,  Bernard Pivot,  Patrick Poivre d'Arvor (journaliste et ancien présentateur télévisé à TF1),  Alain de Pouzilhac (ancien PDG du groupe Havas), David Pujadas (journaliste et présentateur journal France 2),  Alain-Gérard Slama (journaliste au Figaro et à France Culture),  Anne Sinclair,  Marc Tessier (ancien président de France Télévisions), Gérard Worms16

- Personnalités politiques.

    Martine Aubry (première secrétaire du PS, maire de Lille),  Robert Badinter (a démissionné du Siècle depuis),   Michel Barnier (ancien secrétaire d'État aux Affaires européennes),  Jacques Barrot (ancien ministre français du Travail, des Affaires sociales et de l'Emploi, ancien commissaire européen à la Politique régionale, puis aux Transports, et enfin à la Justice, à la Sécurité et aux Libertés),  François Bayrou (ancien ministre de l'Éducation nationale),  Éric Besson,  Michel Bon ,  Bernard Boulito (Heinz et Asics),  Hervé de Charette (ancien ministre des Affaires étrangères), Jean-Pierre Chevènement, Jean-François Copé (ancien ministre du Budget),  Laurent Fabius (ancien premier ministre),   Luc Ferry,  François Fillon (premier ministre),  Élisabeth Guigou (ancienne garde des sceaux), Adeline Hazan,  Martin Hirsch,  François Hollande (ancien premier secrétaire du PS, président du conseil généra de Corrèze), Jean-Paul Huchon,  Anne-Marie Idrac (ancienne présidente de la SNCF et de la RATP, ancien ministre, vice-présidente de l'association Le Siècle en 2008), Lionel Jospin (ancien premier ministre),  Alain Juppé (ancien premier ministre et actuel ministre des affaires étrangères),   Bernard Kouchner (ancien ministre),  Jack Lang (ancien ministre de l'éducation nationale),  Noëlle Lenoir (ancienne ministre),  Corinne Lepage (avocate, ancienne ministre de l'Environnement),  Charles Millon (ancien ministre de la Défense),   Pierre Moscovici,   Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre),  Jacques Rigaud (membre du PS),  Nicolas Sarkozy (sixième président de la Ve République et ancien ministre des finances et de l'Intérieur, président de l'UMP),  Manuel Valls,  Jacques Toubon (ancien garde des Sceaux),  Michel Vauzelle,   Henri Weber,  Hubert Védrine,   Rama Yade (ancienne secrétaire d'État aux Affaires étrangères et des Sports)

- Autres hauts-fonctionnaires.

Simon Noral, Renaud Denoix de Saint Marc (ancien vice-président du Conseil d'État, membre du Conseil constitutionnel),  Richard Descoings (conseiller d'État, directeur de l'Institut d'études politiques de Paris),  Michel Gaudin (préfet de police de Paris)1, Simone Rozès (première présidente honoraire de la Cour de cassation),  Olivier Schrameck16

- Universitaires.

Hélène Ahrweiler, Christian de Boissieu (économiste),  Daniel Cohen (économiste),  Alain Cotta (économiste), Henri Loyrette (Président du Louvre) 

- Représentants de la diversité et des minorités visibles

Fadela Amara (ancienne présidente de Ni putes ni soumises),   Rachida Dati (chargée de mission au ministère de l'Intérieur au moment de son admission),

- Gens de lettres, artistes.

 Françoise Chandernagor,  François Nourissier,  Jean Tulard 

- Syndicalistes

Jean-Christophe Le Duigou (dirigeant de la CGT du corps des finances, puis receveur général des hypothèques) ), Nicole Notat (ancienne secrétaire générale de la CFDT, puis présidente de l’agence de notation Vigeo),  Laurence Parisot (présidente du MEDEF),   Ernest-Antoine Seillière (ancien président du MEDEF)

 

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 08:53

 

LE PLAN SECRET DU MEDEF POUR

SUPPRIMER LA SECURITE SOCIALE

 

Lire les principaux points - révélé par Médiapart - de ce plan en cliquant sur:

SECURITE SOCIALE Synthèse objectif medef nov 2010 SECURITE SOCIALE

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 11:11

Badiane de Chine

 

Médicament chimique allopathique (Médiator) et plante médicinale (badiane de Chine) : sont-ils « traités » de la même façon par l’Afssaps ?

 

Une grande polémique, légitime, autour du médicament Mediator, prend de l’ampleur en France.
Le sujet est grave.
Plusieurs centaines de morts. Il existe, selon divers articles, une suspicion autour de l’AFSSAPS (agence Française de sécurité sanitaire des aliments et produits de santé) qui n’aurait pas suffisamment tenu compte des alertes pourtant sérieuses, émanant des centres de pharmacovigilance depuis 1999.
L’enquête, s’il y a enquête, visera à établir comment l’Agence a pu « ignorer » ces mises en garde. La famille chimique dont est issu ce « médicament » était pourtant interdite aux USA depuis de nombreuses années.

Des critiques s’élèvent contre le manque de réactivité, s’il est établi, de l’AFSSAPS.

Nous, phytothérapeutes, pouvons cependant attester de la rapidité de réaction de l’Agence quand c’est une plante qui semble menacer la santé publique…

 

La badiane de Chine
Rappelez-vous : c’était en novembre 2001. Quelques cas d’épilepsie mais pas de décès sont rapportés chez des personnes ayant consommé de la badiane de Chine, Illicium Verum.
L’affsaps réagit alors très rapidement : La vente en pharmacie de la badiane sera suspendue dans les jours qui suivent.
Une enquête est alors diligentée, à laquelle participera mon regretté ami et cofondateur d’Hippocratus, le Pr Jacques Pellecuer.
Son verdict sera rendu très rapidement : la badiane de Chine a été mélangée à de la badiane du Japon Illicium anisatum, qui est neurotoxique.  La Badiane de Chine n’est aucunement en cause, c’est l’importateur chinois qui a mélangé une plante toxique à une plante médicinale.

Il aura suffi de peu de temps pour établir les faits. L’AFFSAPS lévera son interdiction… en septembre 2007, soit près de six ans après la décision de suspension.

Comme on le voit, dans certains cas, l’AFSSAPS peut être très rapide.

29/11/2010
Dr Michel Tourrasse

Photo : badiane de Chine (Illicium Verum)

 

Je me souviens très bien de cette affaire tout à fait scandaleuse. En particulier, je me souviens qu'une association autoproclamée "défense des consommateurs" qui manifestement ne s'interessait pas aux grandes firmes chimiques, était parti en guerre contre un distributeur de badiane de Chine avec les superlatifs qu'on imagine et la demande de fermer séance tenante le commerce de ce "dangereux criminel".

Quand le Docteur Gernez a proposé d'utiliser l'hydrate de chlioral, antimitotique léger dans le cadre de la Prévention Active des cancers, les autorités ont sorti de derrière les fagots une étude tout à fait sujette à caution qui a entraîné sans délai l'interdiction de ce produit. Il était utilisé sous le nom de "sirop de tesseydre" depuis des décennies ... chez le nourrissons et massivement comme calmant dens les hôpitaux psychiatriques, ce qui avait eu pour conséquence que le taux de cancers dans ces établissements était extrêmement faible... Ce produit "très dangereux" est indiqué encore dans les hôpitaux chez l'enfant comme calmant dans le cadre d'opérations chirurgicales. Mais il n'est plus autorisé pour une utilisation  durant 4 jours par an en protection du cancer.

Comprenne qui pourra....

Je reviendrais sur ce dossier de l'hydrate de chloral ...

 Docteur Jacques Lacaze

 

L'article reproduit, provient du site: plantesmedicinale.wordpress.com/  pour y accéder cliquez sur:    link

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 18:02
Risque cardio-vasculaire
du Vioxx évident
4 ans avant
son retrait du marché


WASHINGTON, 23 nov 2009 Information de l'Agence France Presse. -

Le risque cardiovasculaire et de décès lié à à l'anti-inflammatoire Vioxx du laboratoire américain Merck aurait pu être détecté près de quatre ans avant son retrait volontaire du marché mondial par son fabricant en 2004, selon une analyse des résultats de 30 essais cliniques publiés lundi.
Ces travaux viennent appuyer une analyse à grande échelle rendue publique en novembre 2004 dans la revue médicale britannique The Lancet qui concluait que le Vioxx aurait dû être retiré du marché des années auparavant alors que les risques cardiovasculaires posés par ce médicament étaient déjà évidents.
Le Lancet avait aussi publié un éditorial condamnant Merck et la FDA, l'agence américaine de réglementation des médicaments. Celle-ci avait donné son feu vert à la mise sur le marché du Vioxx en 1999.
Selon la FDA, le Vioxx a été responsable de 88.000 à 139.000 attaques cardiaques dont 30 à 40% ont été probablement fatales pendant les cinq ans de commercialisation de l'anti-inflammatoire.
La dernière analyse parue lundi a porté sur des essais cliniques auxquels ont participé 20.152 personnes au total, âgées de quatre semaines à quatre ans.
Très rapidement l'anti-inflammatoire Vioxx avait connu un grand succès, engrangeant deux milliards de dollars annuellement pour Merck.
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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 09:57
La récupération de cette cassette a demandé 15 ans de procédures.....
A voir d'urgenceen cliquant sur:
   link
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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 14:39
Depuis 50 ans,
l’OMS censure toute étude
sur l’impact de l’industrie nucléaire




Selon une information du réseau Voltaire du 3 juin 2009:


     L’assemblée générale annuelle de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a été perturbée pour la troisième fois par des organisations demandant l’abrogation de l’Accord passé avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

     Le 28 mai 1959, il y a exactement 50 ans, un protocole d’accord OMS-AIEA avait été approuvé par l’Assemblée générale. Il stipule que les deux organisations doivent se concerter sur tous les sujets d’intérêt commun. Dans la pratique, il signifie que l’OMS ne peut pas publier d’études sur les maladies provoquées par les radiations sans l’accord préalable de l’AIEA. Cet accord a été scrupuleusement respecté, y compris après l’accident de Chernobyl et les guerres du Kosovo et d’Irak (ndlr: durant ces guerres, l'armée étatsunienne, a utilisé des armes à uranium appauvri, qui ont provoquées des dégâts considérables,dont ont été victimes les populations de ces pays et les soldats y intervenant).

     Il s’ensuit que l’OMS a censuré toutes les études sur les maladies liées à l’industrie nucléaire, civile ou militaire, depuis un demi-siècle et attribué faussement de nombreux problèmes de santé publique à des facteurs mineurs.

Note: il s'agit d'un problème majeur de santé publique. Il me semble que le silence maintenu - en particulier par les mouvements écologistes - autour de l'utilisation de bombes à uranium "appauvri", principalement par l'armée des Etats-Unis est incompréhensible. Faut il attendre que de telles armées soient utilisées dans nos banlieues pour s'en soucier?  J. L.

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 16:23
DEUX ARTICLES EDIFIANT
PARUS DANS LE JOURNAL
"LE MONDE"

 
Les molécules contre le cancer,
eldorado des financiers

LE MONDE DU 11 JUIN 2008, RUBRIQUE Pharmacie

Des fonds toujours plus nombreux parient sur le succès de l'innovation biologique.
En 2008 encore, analystes et investisseurs ont suivi de très près la conférence annuelle de l'Association américaine d'oncologie clinique (ASCO), qui a eu lieu du 29 mai au 3 juin à Chicago. Comme les 35 000 médecins qui avaient fait le déplacement, ces financiers spécialisés dans la santé parlaient " K-ras ", Erbitux ou Avastin.

Le K-ras est un gène qui fait débat depuis peu dans le monde des spécialistes du cancer colorectal. Quand il mute, la fabrication des cellules cancéreuses s'accélère et la vie du patient est en danger. Quand ce même gène demeure stable, Erbitux prolonge - un peu - la vie de ce patient. Dans ce cas de figure, Erbitux, produit de la biotech américaine ImClone, entre en concurrence avec la toute puissance d'Avastin, la thérapie ciblée du laboratoire suisse, Roche.

Erbitux ? Avastin ? Les deux médicaments ciblent les cellules cancéreuses et enrayent leur prolifération. Mais Erbitux n'est efficace que sur un certain type de patient, ceux dont le gène K-ras n'a pas encore muté. En cas de mutation, la prolifération cellulaire abolit l'efficacité du traitement.

Ces mécanismes biologiques récemment découverts dessinent tout à la fois les frontières nouvelles de la connaissance et un marché. Le cancer colorectal est l'un des trois ou quatre cancers les plus répandus sur la planète (36 000 nouveaux cas en France par an, 16 000 décès), et les thérapies ciblées génèrent un chiffre d'affaires par patient de l'ordre de 35 000 à 40 000 euros par an.

Les enjeux sont énormes. En 2007, Roche, leader du marché, a réalisé la moitié du chiffre d'affaires de sa division pharma - 11 milliards d'euros - avec des molécules ciblées contre le cancer. Tout le jeu des analystes est de supputer les chances d'un produit contre l'autre. Le 23 mai, à la veille de l'ASCO, Andrew Sinclair, analyste de la banque HSBC, doutait que l'Erbitux " accroisse les prévisions de chiffre d'affaires du laboratoire qui le distribue en Europe, l'allemand Merck KGaA ".

Marie-Hélène Leopold, analyste PhaSanté au Crédit agricole Asset Management, explique que les études cliniques rendues publiques dans les grands congrès " permettent d'avoir une idée du potentiel commercial des nouveaux produits et de la stratégie des laboratoires ".

FUITES ENDÉMIQUES

Béatrice Muzard, analyste de Natixis Asset Management, suit aussi, au fil des congrès, l'évolution des produits en gestation. " Novartis a le RAD-001, GlaxoSmithKline a le Tykerb et le Pazopanib... " L'intérêt des analystes comme des médecins porte sur " les données de survie globale ", explique Mme Muzard, c'est-à-dire les courbes qui évaluent le supplément de vie apporté au patient avant une éventuelle rechute. "Cette pression financière est évidemment prise en compte par les chercheurs ", regrette un médecin sous couvert d'anonymat "
toutes nos études cliniques sont aujourd'hui formatées pour les financiers".
Les analystes ont appris à évaluer la solidité de l'étude. Eric Le Berrigaud, analyste chez Raymond James, estime que son travail passe " aussi par une estimation du design de l'étude, la stratification des patients, les doses auxquelles ils ont été soumis, etc. ".

Les résultats des études présentées à l'ASCO sont supposés être confidentielles jusqu'au jour de leur publication. Mais les fuites sont endémiques et " la rumeur a un effet sur les cours ", reconnaît un analyste.

Béatrice Denys, gérante de Sefti, un fonds d'investissement biotech de la Société générale, est destinataire des notes d'analyste. " Elles nous permettent de confronter la tendance du secteur avec nos investissements. " Mme Denys a pour métier de détecter des recherches pouvant conduire à des médicaments innovants. Quand elle trouve une équipe créative, " on propose alors aux chercheurs de créer une start-up et on les aide à tous les niveaux : management, finances, etc. ". Le destin de cette équipe sera d'aller jusqu'au point où la recherche intéressera un laboratoire. Le prix de cession de la start-up sera d'autant plus élevé que le mécanisme aura été validé par une ou plusieurs communications à... l'ASCO par exemple. " Etre retenu par l'ASCO valorise notre investissement.  Science et finance ne font alors plus qu'un, la boucle est bouclée.
Yves Mamou

 

Quel secret pour les essais cliniques ?

LE MONDE DU 11 JUIN 2008, RUBRIQUE Pharmacie

EN 2003, le Wall Street Journal révélait qu'un analyste financier s'était fait recruter par un laboratoire testant une nouvelle molécule contre l'insomnie. Ayant remarqué qu'un patient supportait mal la pilule, il interrogea habilement les médecins, puis quitta l'essai clinique et publia une note négative sur le produit testé. L'action de la société Neurocrine passa de 35 dollars à 23 dollars dans la journée.

En 2005, le Seattle Times affirmait, au terme d'une longue enquête, qu'un nombre croissant de médecins étaient payés pour communiquer des informations qu'ils auraient dû garder secrètes. " Les perspectives d'un médicament en gestation influent sur le cours de l'action du laboratoire qui le développe. Et certains fonds peuvent débourser jusqu'à un million de dollars sur une année pour rémunérer des informateurs ", indiquait le journal de la Côte ouest. Selon le Seattle Times, les médecins touchaient, en 2005, entre 300 et 500 dollars pour une heure de conversation. A la suite de cette enquête, le sénateur Charles Grassley, président de la commission du Congrès sur les marchés financiers, demandait à la Securities and Exchange Commission, le gendarme de la Bourse, d'ouvrir une enquête. Qui n'a toujours pas débouché...

Yves Mamou
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