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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 14:31
Sous un titre sans aucune ambiguïté, la quotidien "Le Parisien" publie sur son site à la date du 12 octobre 2012 de très intéressantes informations sous la signature de Marc Payet..... Jugez plutôt:
Ces associations de malades liées aux labos

La Haute autorité de santé livre le nom des associations de malades les plus financées par les laboratoires pharmaceutiques.

 

SOS Hépatites, Aides , Retina , Asthme & Allergies… certaines associations de malades entretiennent-elles des rapports trop étroits avec l’industrie pharmaceutique, au risque de faire peser sur elles un doute quant à leur sacro-sainte indépendance? Pour en avoir le cœur net, la Haute autorité de (HAS) s’est penchée sur cette question sensible — depuis la loi Hôpital, patients, santé, territoires de 2009 de Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé et des Sports, chaque association est tenue de déclarer l’ensemble des dons qu’elle reçoit.

« Le Parisien »-« Aujourd’hui en France » a eu accès à ces données. Instructif.

Des aides parfois très importantes

Le rapport de la HAS sur ce thème très sensible, qui sera dévoilé prochainement, montre que les laboratoires financent parfois généreusement certaines associations.  (...) 

Les associations réaffirment leur indépendance

La directrice d’Asthme & Allergies, Christine Rolland, dont l’association est financée à 60% par l’industrie pharmaceutique — contre 40% de fonds publics et de cotisations des membres —, se défend d’être sous influence, de GSK notamment ( ... )


Big-pharma-et-les-assos.JPG

 

L'intégralité de l'article se trouve à l'adresse: link http://www.leparisien.fr

 

Bien entendu les   laboratoires qui financent les "associations" le font dans un but totalement altruiste et humanitaire. Strictement aucune arrière pensée ne les anime, de la même façon qu'ils offrent des croisières à des médecins, car la formation professionnelle des médecins se passent beaucoup mieux en croisière que dans une faculté et un Congrès médical dans les pays ensoleillés est plus efficace, chacun en conviendra.

 

Et merde, quand ce scandale s'arrêtera-t-il? Les scandales du sang contaminé, du Médiator, de la thalidomide, du Vioxx, de l'hormone de croissance, du distilbène qui fait des ravages à la 3ème génération de femmes  .... ne suffisent pas? Quand notre santé ne sera-t-elle plus directement et étroitement lié à l'industrie pharmaceutique qui n'a qu'un but le profit à n'importe quel prix?

La réponse est quand nous y mettrons bon ordre et que les usagers participerons au contrôle du système de santé y compris celui de distribution des soins.

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 16:26

medicament-copie-1.jpgUN ANTIDEPRESSEUR

DU FABRIQUANT

DE MEDICAMENTS GENERIQUES TEVA RETIRE DU MARCHE

AUX U.S.A. 5 ANNEES APRES

LES PREMIERES PLAINTES

DES PATIENTS

 

Le précédent article consacré dans ce blog à la dangerosité potentielle des produits génériques (CONSOMMEZ DES GENERIQUES QU'ILS DISENT LES BONS APOTRES! ) est illustré d'une façon magistrale par l'article ci-dessous paru dans le livraison  de ce mardi 9 octobre 2012 de la revue médicale critique docbuz:

 

     L’agence du médicament américain, la FDA, vient de retirer l’autorisation de mise sur le marché du générique d’un antidépresseur très utilisé, le Wellbutrin XL 300, 5 années après le début de ses ventes. Dès sa mise à disposition, de nombreux patients équilibrés sous le produit princeps et qui avaient pris le générique, moins coûteux, avaient adressé des plaintes du fait de l’aggravation de leur état.

 

     Joe Graedon, le cofondateur du groupe de défense des consommateurs The People’s Pharmacy avait reçu ces plaintes visant les génériques du Wellbutrin XL 300 fabriqués par Impax Laboratories et vendu aux Etat-Unis par Teva Pharmaceuticals. Les patients se plaignaient de maux de tête, d’un retour de l’anxiété, de la réapparition d’une dépression ou encore d’insomnies (un signe qui peut être lié à une dépression). Quand les témoignages se sont comptés par milliers (témoignages lisibles sur le site de The People Pharmacy), Joe Graedon a demandé à un laboratoire indépendant de refaire les tests de bioéquivalence entre le produit original et le générique. Ce test montra que lorsque le produit original relâchait 8% de son produit actif, les deux premières heures après la prise, le générique relargait lui 34% du produit actif.

 

    Le problème venait en fait du système de libération prolongé breveté avec le produit original. Si la molécule, le bupropion, était  effectivement tombée dans le domaine public, le système de dissolution visant à retarder la libération du médicament, était lui toujours breveté et donc inutilisable par les génériqueurs (très exactement, une illustration de ce que j'ai expliqué dans le précédent article!!! J. L.). Ces derniers ont quand même produit un générique et fourni des études montrant une comparaison acceptable par la FDA : mais ce que la FDA n’a révélé que plus tard, c’est que ces études comparaient un générique à une version dosée à 150 mg du produit princeps et non pas la forme à libération prolongée de Wellbutrin XL 300. C’est donc à partir d’une étude n’évaluant pas réellement le produit orignal pris par les patients que la FDA a autorisé que leur soit prescrit un générique, qui ne correspondait pas à ce produit original !

 

     Suite aux pressions exercée par THe People’s pharmacy, la FDA, tout en laissant les génériques du Wellbutrin XR 300 sur le marché, a réclamé au génériqueur TEVA une nouvelle étude. TEVA n’a jamais effectué cette étude, jugeant le recrutement des patients compliqué (et surtout cher!!!).  En 2010, soit déjà trois ans après le début des ventes du générique, la FDA a elle même réalisée l’étude (il faut savoir qu'en France, il n'existe pas d'organisme indépendant comme la FDA, qui pourrait évaluer un médicament. La création d'un tel organisme est pourtant une garantie et une nécessité absolue J. L.). Elle a constaté que la concentration maximale atteinte par le générique ne dépassait pas 75%, soit un écart de dosage qui pouvait rendre le médicament moins efficace et expliquer la survenue d’effets secondaires, en tout cas, une valeur qui ne permet pas à un générique de se dire bioéquivalent.

 

     La FDA a donc demandé à TEVA et Impax de retirer leur générique du marché américain. Il a donc fallut 5 ans et une étude indépendante pour qu’une agence du médicament reconnaisse enfin les plaintes des patients et constate qu’effectivement un générique n’était pas forcément aussi efficace qu’un médicament de marque. (En France il faut des dizaines d'années et des milliers de morts pour qu'un médicaments dangereux soit retiré du marché!)

 

      “Il nous a fallu cinq ans et un bras de bras de fer pour que la FDA prenne cette décision, c’est vraiment un moment historique. Imaginez que parmi les médicaments prescrits sur ordonnance aux Etats-Unis, les médicaments génériques représentent environ 75 pour cent, et que jusqu’à ce que hier, la FDA a affirmait qu’ils sont identiques aux médicaments de marque” expliquait Joe Gaedon dans un interview à la chaine ABC news. (Même situation  en France: on nous affirme que chaque médicament générique est équivalent au médicament princeps: c'est un pur et criminel mensonge validé par l'état! J. L.)

 

     Le Wellbutrin XL 300 n’est pas commercialisé en France. Sa molécule, le bupropion est cependant utilisée dans un autre médicament, le Zyban.

 

Note de J. L. le bupropion est un produit de la classe des amphétamines

 

Sources:

Review of Therapeutic Equivalence Generic Bupropion XL 300 mg and Wellbutrin XL 300 mg
FDA 2009

FDA Update: Budeprion XL 300 mg Not Therapeutically Equivalent to Wellbutrin XL 300 mg
FDA 3 octobre 2012

Patients Vindicated! Generic Wellbutrin (Budeprion XL 300) Withdrawn
The People Pharmacy 3 octobre 2012

FDA Asks For Voluntary Recall Of Popular Generic Antidepressant
ABC NEWS

 

Suite au prochain scandale ....

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 07:18

CHINE: DES DIZAINES DE MILLIONS

DE GELULES FABRIQUEES

AVEC UN GEL TOXIQUE !

Le média médical sur internet Docbuz daté du 5 octobre 2012, publie un article très important sur les conditions de fabrications des médicaments génériques. Il faut savoir:

- que les "laboratoires" (ou plutôt les commerçants sans scrupules) qui proposent des médicaments génériques, soit les font fabriquer ailleurs, dans des pays où les travailleurs sont payés à des salaires totalement dérisoires avec des conditions de travail dramatiques, soit importent les produits en vrac et les conditionnent. Mais il s'agit toujours  de fabrications très dangereuses.

-  quand un médicament tombe dans le domaine public, c'est seulement la formule chimique qui devient utilisable par tous. Le mode fabrication reste propriété du laboratoire qui a obtenu le brevet initial. Et de ce mode fabrication résulte le plus souvent toute une partie des propriétés du médicaments. On nous ment en disant que l'action est la même. Donc la phase longue - et chère d'évaluation - sur l'animal et l'humain reste nécessaire, mais elle n'est pas effectuée.

 

Bref, un médicament générique est un médicaments non évalué avec les normes officielles actuelles et fabriqués dans des conditions très suspectes dans le seul but d'enrichir des sociétés sans scrupule. L'article ci-dessous dévoile un aspect du problème, celui des gélules qui ont été fabriquées en  Chine avec des produits dangereux. On ne peut que souligner la réaction des autorités chinoises qui ont mis fin à ce scandale, mais regretter que des millions de telles gélules aient abouties dans nos pharmacies.

 


Et quand je pense qu'à coté de ces médicaments frelatés - sans oublier les centaines de petits frères du médiator encore vendus quotidiennement - les produits phytothérapiques, les vitamines, sont criminalisés voire interdit alors que leur efficacité remonte à la nuit des temps ....

 
Docteur Jacques Lacaze

L'information de Docbuz:

"Ce n’est pas l’affaire des prothèses PIP, mais on y retrouve des points communs. Environ 77 millions de gélules ont été fabriquées avec un gel industriel contenant du chrome, un “métal lourd” cancérigène, toxique pour l’homme. En tout cas, ce scandale éclabousse une nouvelle fois l’industrie pharmaceutique Chinoise, un des principaux pays au monde producteur de génériques, comme de médicaments contrefaits.

"Au cours du mois de mai, la Chine annonçait que 254 fabricants chinois de produits pharmaceutiques, soit 12,7% de l’industrie pharmaceutique du pays, produisaient des gélules impropres à la consommation : au lieu d’utiliser de la gélatine dérivée du bœuf pour produire les capsules, les industriels avaient choisi d’utiliser un gel industriel récupéré dans les usines de tannage de peau, un gel riche en chrome utilisé dans cette industrie très polluante pour ramollir le cuir. Mais le chrome est considéré come un métal lourd et classé comme cancérigène chez l’homme : les ouvriers exposés au chrome développent des insuffisances rénales, des insuffisances hépatiques et des pathologies gastro-intestinales.

C’est vraisemblablement toujours le souhait de produire les médicaments au plus bas coût qui pousse les industriels chinois à utiliser des ingrédients non conformes. Ainsi, l’association de l’industrie pharmaceutique chinoise explique dans un rapport que le système actuel de tenders (achats groupés) existant en Chine pour les médicaments essentiels, entraine une compétition favorisant les prix les plus bas et ces prix bas “mettent en danger la santé des citoyens chinois et affecte la production normale et l’approvisionnement de ces médicaments essentiels”.

 

"Selon plusieurs sources, au moins 22 personnes ont été arrêtées suite à la découverte de cette fraude. Treize médicaments différents ont été suspendus d’autorisation de vente. Un des industriels impliqué a tenté de brûler son usine pour faire disparaître les preuves".

 

 

Encore une fois, il faut bien comprendre combien l'emprise de l'industrie  pharmaceutique sur le système de distribution des soins est grave et génératrice de drames. Ce n'est quand même pas normal que les médicaments qui sont censés nous guérir ou au moins nous soulager ou stabiliser notre santé soient des produits dangereux. Il faut savoir qu'un des arguments - totalement absurde - imposés par la Faculté aux médecins, et que le plupart le répètent à longueur de journée comme des perroquets, est qu'un médicament actif est forcement toxique et dangereux, "s'il   est mal prescrit par un médecin". Donc, par exemple,  comme l'homéopathie, n'a aucune toxicité elle n'est pas active.  J. L.

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 09:39

medicament.jpgLe Pr Bernard Debré et le Pr Philippe Even

dévoilent une liste de 58 médicaments

qu'ils jugent "dangereux" pour la santé.

 

 

 

Ce sont des médicaments bien connus du grand public, largement prescrits et remboursés pour la plupart ! C'est une entreprise de salubrité publique que de publier cette liste. Je reviendrais ultérieurement sur l'ouvrage des professeurs Even et Debré, mais aussi sur les réactions de big-pharma. Mais il faut souligner tout de suite leur courage, car leur notoriété est telle qu'elle n'a pas besoin d'un coup de pub, et les coups vont pleuvoir! Jacques  Lacaze.

 

Médicaments cardio-vasculaires : 4 vasodilatateurs coronaires et artériels : Adancor (Derono), Ikorel (Sanofi), Vastarel et Trivastal (Servier), 1 anti-insuffisance cardiaque : Procoralan (Servier), 1 antiarythmique : Multas (Sanofi), 3 anticoagulants ou antiagrégants : Ticlid (Sanofi), Pradaxa (Boehringer), Xigris (Lilly).
Pilules contraceptives : Cycleane, Mercilon, Varnoline (Schering Prough), Melodia, Yaz, Diane 35, Jasmine-Jasminelle (Bayer), Carlin, Triafemi, Holgyème (Effik), Minesse (Wyeth), Felixita (Theramex), Lumalia (Pierre Fabre), Evépar (Mylan), Minerva (Biogaran).
Anti-inflammatoires : Indocide (MSD), Nexen (Therabel), Ketum cutané (Ménarini), Celebrex (Pfizer), Arcoxia (MSD).
Antidiabétiques : Byetta (Lilly), Victoza (NovoNordisk), 8 Gliptines : Galvus et Eucrers (Novartis), Januvia et Janumet (MSD), Xanuvia et Velmétia (Pierre Fabre), Trajenta et Onglyzia (Boehringer), 2 glitazines : Actos et Compecta (Takeda).
Antiparkinsonniens : Celance (Lilly), Parlodel (Pfizer, également prescrit pour inhiber la lactation lors de l'allaitement), Requip (GSK) et Tasmar (Madiapharma).
Anti-ostéoporose : Protelos ( Servier).
Médicaments psychiatriques : Ritaline (Novartis), Concerta (Janssen), Tofranil (CSP), Anafranil (Sigma-Tau), Surmontil (Sanofi) et Stablon ( Servier).
Anticrampes musculaires : Hexaquine et Quinine-vitamine C (Goménol) et Okimus (Biacodex).
Stimulant respiratoire : Vectarion (Servier).
Antitabac : Champix (Pfizer) et Zyban (GSK).
Anti-angiogènes en cancérologie : Avastin (Roche).

Source : Le Nouvel Observateur, 13 septembre 2012.

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 19:07
 

homeopathie_th-1.jpgUn confrère me fait parvenir ce courrier du laboratoire Boiron qui a quasiment le monopole de l'homéopathie en France depuis qu'il absorbé LHF et Dolisos. 

 tuer l'homéo !! tuer l'homéo !!

 

 

 

     Il est inutile de commenter longuement! C'est une nouvelle et importante avancée dans le processus de destruction de l'homéopathie, en marche depuis des années. C'est une attaque contre la santé de très nombreuses personnes: plus de 70 % de personnes en France se soignent pas homéopathie.

     Non seulement le remboursement a été réduit quasiment à zéro, mais maintenant on supprime des produits absolument nécessaires.

    Il s'agit d'un véritable acte criminel mené par les larbins de l'industrie pharmaceutique qui sont aux commandes des commissions qui décident dans l'opacité et l'anonymat de leur bureau, de notre santé. Parce que, en plus, ces tristes sires ne souhaitent pas être connus. Surtout quand on sait que le père Servier est une des toute première fortune française acquise sur des milliers de morts. Le Médiator, le Médiator !!!!

     Ces gens devronts rendre compte de leur forfaiture!


   Révoltant. Pour savoir quoi faire se reporter à l'article 35 de la Constitution de 1793, la Constitution la plus démocratique que la France ai eu et qui est tète de ce blog!

Docteur Jacques Lacaze

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 08:12

Dollar.jpgSelon un article publié dans le site médical egora.fr, en collaboration avec le quotidien Le Monde, chaque semaine 10 personnes perdent la vie depuis 2008, pour avoir participé à des essais médicaux.

 

 

Le 16 juillet 2012, la Cour Suprême indienne a accusé des groupes pharmaceutiques de se servir de personnes comme cobayes pour des essais cliniques illégaux et a demandé au gouvernement d'enquêter et faire un rapport.

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s'inquiète de cet important nombre de morts. 


      Cette situation inquiète depuis longtemps des associations qui constatent que l'Inde devient la plaque tournante pour les essais de médicaments sur des patients pauvres. Ils sont utilisés comme cobayes  par les géants de l'industrie pharmaceutiques, le plus souvent sans leur accord. L'Inde est le lieu de choix pour ces multinationales à la recherche de toujours plus de profits, car les coûts son très bas et les sanctions pénales encourues clémentes. Le coût en Inde est de 20 à 60% moins cher qu'en occident. Voir l'article d'une spécialiste étatsunienne de Brighton, Massachusetts:  Essai clinique en Inde Essai clinique en Inde

 

     Le gouvernement indien lui même déclare avoir observé une hausse "surprenant" du taux de mortalité liés aux essais cliniques.

 

     Les juges de la Cour suprême regrettent que des essais de médicaments illégaux puissent avoir lieu et que des personnes en meurent. Ils demandent quelles mesures ont été prises. Ils n'ont pas hésité à critiquer le gouvernement qui n'a pas enquêté sur les pratiques de l'industrie pharmaceutique.

 

     Selon un groupe de médecins et une association, des patients venus se faire soigner dans un centre médical ont été utilisés pour tester des médicaments, ce qui est contraire à la déontologie et illégal. Plus de deux cents plaintes ont été déposées.

 

     Ce phénomène s'observe dans de très nombreux pays "émergeants". Les chacals de l'industrie pharmaceutique s'abattent sur les populations les plus déshérités et les plus pauvres pour gagner quelques dollars de plus. Ces individus représentatif du capitalisme actuel, n'hésitent pas à faire signer des contrats que les personnes illettrées ne comprennent.

 

   Au palmarès de ces criminels citons: Merck (le vioxx à l'origine de prêt de 30 000 morts ...) Bayer, Pfizer, Roche, Glaxo, Smithkline, Sanofi .....

 

    Après l'effroyable catastrophe de l'usine chimique de Bhopal, survenue dans la nuit du 3 décembre 1984 a fait entre 20 000 et 25 000 morts.  Usine de pesticides appartenant à  Union Carbide ,  le gouvernement indien a fait édifier un grand hôpital. Sous prétexte d'étudier les effets du gaz à l'origine de la catastrophe, "les patients venus se faire soigner en toute confiance se trouvent transformés, à leur insu, en cobayes humains sur lesquels sont testés des produits qui n'ont pas fait l'objet des tests nécessaires" selon le site "état du monde, état d'être".

 

      Voir aussi le témoignage d'une victime publié par RFI: link

 

L'arrêt immédiat de ces pratiques du XIXème siècle, la nationalisation et la mise sous contrôle des usagers de l'industrie pharmaceutique est une exigence urgente, et d'abord chez nous, où l'exemple de Servier (Médiator) est toujours dans les mémoires.

Docteur Jacques Lacaze

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 08:01

Brinda KaratArrêt d’un essai clinique

du Gardasil

en Inde: 7 décès,

120 effets indésirables

graves,

conflits d’intérêts,

désinformation…

 

 

                            La député Brinda Karat

Big-pharma, une industrie de la mort sous couvert de "santé publique". Une seule solution: nationaliser l'intégralité de ce secteur et le placer sous contrôle des usagers!  Lisez l'article ci-dessous et l'article sur les essais médicaux en Inde (extraits) .

Vifs remerciements à l'équipe de Pharmacritique qui a publié son travail sur ce scandale immonde.

Jacques Lacaze

 

Dans plusieurs articles parus dans les media indiens, on apprend que le Conseil Indien de la Brinda Karat the Hindu.jpgRecherche Médicale (ICMR : Indian Council of Medical Research) a décidé en juin 2010 d’arrêter la vaccination par le Gardasil dans les deux régions Gujarat et Andhra, dans le cadre d'un essai clinique mené depuis juillet 2009 par Merck, les autorités régionales et l’ONG PATH basée à Seattle. Le programme visait à inclure des jeunes filles des couches sociales les plus pauvres (intouchables, musulmanes, etc.) et bénéficiait pour ce faire d’un financement de la Fondation Bill et Melinda Gates.

La députée communiste Brinda Karat a exigé l’arrêt immédiat de cette recherche médicale lorsque la presse a fait état du décès de sept jeunes filles et d’au moins 120 cas d’effets indésirables sévères après la vaccination par Gardasil. La députée a réclamé la mise en place d’une commission d’enquête indépendante afin de déterminer les responsabilités dans cet essai et de clarifier les conflits d’intérêts des puissances publiques et les conditions éthiques et scientifiques dans lesquelles se fait la recherche clinique en Inde, à travers des partenariats public-privé pour le compte de multinationales occidentales du médicament.

 

Brinda Karat a accusé Merck de désinformation délibérée et de publicité trompeuse sur le Gardasil.

 

 

Quelques sources :

    - DNA India, 8 avril 2010 : "Cancer vaccine programme suspended after 4 girls die » (Vaccination contre le cancer suspendue après la mort de quatre jeunes filles)

   -  The Hindu, 7 avril 2010, “HPV vaccine programme: Brinda seeks impartial enquiry” (Programme de vaccination anti HPV : Brinda [Karat] cherche à mettre en place une enquête impartiale ; la photo d’illustration accompagne l’article)

   -  The Tribune, 9 mai 2011, « Brinda demands action on HPV vaccine probe report »

   -  The Hindu, 11 mai 2011, « HPV vaccine issue: Brinda Karat questions role of ICMR »

   -  The Hindu, 10 juin 2011, « Brinda slams unethical HPV vaccine trials»

   -  The Hindu, 12 juin, « Too bitter a pill to swallow» (Une pilule trop amère pour l'avaler)

    - The Hindu Business Line, 10 mai 2011, « Drug controller, ICMR violated norms in clearing HPV project» (L'agence de contrôle du médicament et l'ICMR ont violé les réglementations lors de l'encadrement du projet HPV)

    - PATH, 11 mai 2011, « Statement from PATH: HPV vaccine demonstration project in India »

    - Nature News, 22 juin 2011, « Vaccine trial's ethics criticised »

 

Les grandes lignes de l’essai clinique

Ce programme de recherche allait concerner au total 32.000 filles âgées de 10 à 14 ans, dans le cadre d’une étude de deux ans visant à déterminer l’utilité de la vaccination des jeunes filles de 12 ans et des aspects pragmatiques de l’administration du Gardasil (“acceptability and service delivery issues”, selon The Hindu).

Lorsque l’essai clinique a commencé, en juillet 2009, le Gardasil avait déjà obtenu une autorisation de mise sur le marché en Inde, où il est commercialisé par MSD Pharmaceuticals Pvt Ltd (MSD, c’est Merck, Sharp & Dohme). Mais les résultats de l’essai devaient servir d’argument étayant la demande de Merck d’inclure le Gardasil dans les recommandations vaccinales nationales et de le prendre en charge dans le cadre de programmes de santé publique, et notamment le Universal Immunisation Programm.

Quatre jeunes filles sont mortes et 120 ont subi des effets indésirables sévères, principalement de type maux de tête, épilepsie, troubles gastro-intestinaux et puberté précoce. En outre, des militantes féministes ont exprimé leurs inquiétudes sur l’impact de la vaccination et de l’étude sur la santé mentale des adolescentes.

(...)

Actions et réactions de la députée Brinda Karat

La députée communiste Brinda Karat (CPI-M: Communist Partyof India-Marxist) a pris position très tôt au parlement et dans la presse, à propos de nombreux aspects de cette étude, qui a été conçue et menée en violation des règles éthiques et de la méthodologie scientifique. Elle souligne qu’on ne peut administrer un médicament ou vaccin à des enfants sans qu’il y ait eu des essais cliniques complets, d’abord chez les adultes, y compris des essais de phase III. Or le Gardasil n’a été testé que sur un échantillon minime de 110 jeunes filles, avec un suivi d’un mois après la dernière dose de vaccin, et même ce suivi ne visait pas à établir la tolérance et le rapport bénéfices/risques, mais uniquement à déterminer la réponse immunitaire induite par le Gardasil. En outre, ce vaccin a obtenu aussi une autorisation de mise sur le marché chez des femmes adultes de plus de 26 ans, sans essai clinique dans cette tranche d’âge.

D’autre part, Brinda Karat demande pourquoi le gouvernement s’est embarqué dans une telle étude dont le protocole prévoit l’administration de trois doses de Gardasil, alors qu’il avait annoncé la mise en place d’une étude multicentrique à très grande échelle visant à déterminer si deux doses de vaccin suffisent.

 

Merck et ses satellites : Publicité mensongère et désinformation délibérée sur le Gardasil

La désinformation semble être une constante autour du Gardasil, tout comme les conflits d’intérêts. Je rappelle au passage la mise en garde de la revue allemande indépendante Arznei-Telegramm sur la désinformation mise en place par Sanofi Pasteur MSD (holding de Merck et de Sanofi Pasteur, à 50-50). D’autres références à la désinformation sur ce vaccin comme sur le cancer du col de l’utérus sont contenues dans la soixantaine d’articles publiés sur Pharmacritique sur le Gardasil et le Cervarix (accessible à partir de la liste alphabétique des catégories à gauche de la page). Sans oublier les articles portant directement sur les conflits d’intérêts autour de ces deux vaccins, que l’on peut lire à partir de cette page.

(...)

 

Des "défaillances mineures" entraînant des morts "inexpliquées" dans une population très vulnérable

Quant aux décès, le rapport de la mission d'enquête dit que la cause n'a pas pu être établie, mais qu'ils ne sont probablement pas dus au Gardasil. Quant à la violation des normes éthiques, le rapport note "plusieurs défaillances mineures dans la planification et le déroulement de l'étude". Mineures?(...)

 

Conflits d’intérêts, fraude, partenariats public-privé douteux, violation des réglementations…

L’article du 9 mai 2011 de The Tribune, « Brinda demands action on HPV vaccine probe report »,  rend compte d’une lettre ouverte adressée par la députée Brinda Karat au ministre de la Santé Ghulam Nabi Azad. Prenant acte des conclusions du rapport de la mission d’enquête sur l’essai clinique sur le Gardasil, dont elle avait elle-même demandée la mise en place, la députée demande des actions en justice contre les responsables des institutions publiques impliquées dans l’essai clinique sur le Gardasil, et notamment l’ICMR (Indian Council for Medical Research) et l’agence du médicament DGCI (Drug Controller General of India).

(...)

 

Les fillettes indiennes, cobayes humains pour le profit de l'industrie pharmaceutique

Des laboratoires pharmaceutiques orientés par la recherche de profit cherchent à conquérir l’immense marché qu’est l’Inde et à pousser à la vente de leurs vaccins en se servant de tels partenariats public-privé et en créant des conflits d’intérêts. Pas question de les laisser faire, pas question d’instrumentaliser le système afin d’obtenir l’inclusion de leurs produits dans les programmes nationaux de vaccination, tonne Brinda Karat. Ce n’est pas la recherche de profit qui sera le moteur de la recherche médicale en Inde, et elle ne se fera pas sur le dos des enfants les plus pauvres, dont les droits sont violés. Ce genre de projet, présenté comme exemplaire et censé inaugurer toute une série, doit être le dernier, ajoute-t-elle.

Lors d'un séminaire organisé en juin 2011 par l'organisation AIDWA (All-India Democratic Women's Association) sous le titre "Vaccin contre le cancer du col de l'utérus - conséquences", Brinda Karat a réaffirmé son opposition à ce que deux compagnies pharmaceutiques multinationales (Merck et GSK) se servent des pauvres comme des cobayes lors d'essais cliniques sur leurs vaccins dont l'utilité et l'efficacité n'a pas été démontrée(...)


Elena Pasca

 

 

Lisez cet article capital dans le blog :

http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2011/08/09/arret-d-un-essai-clinique-du-gardasil-en-inde-6-deces-120-ef.html

 

Pour y accéder cliquez sur: link

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 08:31

Institut G. Roussy

L'INSTITUT GUSTAVE ROUSSY DE VILLEJUIF

 

L'équipe du site de la Chaine d'information Libanaise Al Manar publie un:

Rapport accablant : 3 médecins sur 4

refusent la chimio pour eux-mêmes
(Mon commentaire est à la suite)

 

     "Un grand manque de confiance est aussi évident parmi les médecins. Les enquêtes et les questionnaires montrent que trois docteurs sur quatre (75 pour cent) refusent toute chimiothérapie sur eux-mêmes en cas de cancer en raison de son inefficacité sur la maladie et de ses effets dévastateurs sur la totalité de l'organisme humain. 

Voici ce que de nombreux médecins et scientifiques

ont à dire à propos de la chimiothérapie :


- "La majorité des patients atteints de cancer dans ce pays meurent à cause de la chimiothérapie, qui ne soigne ni les cancers du sein, ni ceux du côlon ou des poumons. Cela été consigné depuis plus de dix ans. Néanmoins les docteurs continuent à utiliser la chimiothérapie pour combattre ces tumeurs." (Allen Lewin, MD, UCSF, "The Healing of Cancer", Marcus Books, 1990)
- "Le Dr Hardin Jones, conférencier à l'université de Californie, après avoir analysé pendant de nombreuses décennies les statistiques de survie au cancer, est parvenu à cette conclusion : " ... Quand ils ne sont pas traités, les patients ne vont pas plus mal, ils vont même mieux." Les conclusions déstabilisantes du Dr Jones n'ont jamais été réfutées". (Walter Last, "The Ecologist", vol. 28, n°2, Mars-avril 1998.)

- "De nombreux oncologues recommandent la chimiothérapie pour presque tous les types de cancer, avec une foi qui n'est même pas ébranlée par des échecs presque constants."
(Albert Braverman, MD, "Medical Oncology in the 90s", Lancet, 1991, vol. 337, p. 901)

- "Après tout, et pour une majorité bouleversante de cas, il n'y a aucune preuve que la chimiothérapie prolonge les attentes de survie. Et c'est le grand mensonge de cette thérapie, qu'il y a une corrélation entre la réduction des tumeurs et le prolongement de la vie du patient." (Philip Day, "Cancer : Why we're still dying to know the truth", Credence Publications, 2000)

- "Plusieurs scientifiques à plein temps au Centre du Cancer Mac Gill ont envoyé à 118 docteurs, tous experts du cancer du poumon, un questionnaire pour déterminer le niveau de confiance qu'ils avaient dans les thérapies qu'ils appliquaient; on leur a demandé d'imaginer qu'ils avaient eux-mêmes contracté la maladie et laquelle des six thérapies expérimentales actuelles ils choisiraient.
79 médecins ont répondu, 64 d'entre eux ont dit qu'ils ne consentiraient pas à subir un traitement contenant du cis-platine - un des médicaments chimiothérapeutiques communs, tandis que 58 sur 79 croient que toutes les thérapies expérimentales ci-dessus ne sont pas acceptables en raison de leur inefficacité et du niveau élevé de toxicité de la chimiothérapie." (Philip Day, "Cancer : Why we're still dying to know the truth", Credence Publications, 2000)

- "Le docteur Ulrich Abel, un épidémiologiste allemand de la Clinique des tumeurs de Heidelberg-Mannheim, a étudié et analysé de manière exhaustive les principales études et expérimentations cliniques effectuées sur la chimiothérapie: " ... Il la décrit comme désolante du point de vue scientifique et maintient qu'au moins 80% des chimiothérapies administrées dans le monde sont sans valeur. Mais, même s'il n'y a pas de preuve scientifique, quelle qu'elle soit, que la chimiothérapie marche, ni les docteurs ni les patients ne sont préparés à l'abandonner."  (Lancet, Aug. 10, 1991)

- "Selon les associations médicales, les effets secondaires notoires et dangereux des médicaments sont devenus la quatrième cause principale de mortalité après l'infarctus, le cancer et l'apoplexie."  (Journal of The American Medical Association, april 15, 1998)

Source: A partir de Curenaturalicancro Sites web  link

 

 

 

 .... et voici ce que j'en dit!


Je ne sais pas si ce sondage reflète la position de l'ensemble du corps médical, mais il est parfaitement clair qu'avec la chimiothérapie, nous sommes dans le même marketing qu'avec n'importe quel médicament. Pour l'industrie pharmaceutique, il faut vendre, vendre encore vendre toujours et vendre n'importe quoi pourvu que ça fasse rentrer de l'argent - des milliards - dans les caisses. La chimiothérapie anticancéreuse n'est pas en soi - comme tout médicament - à condamner sans appel! Elle peut être la meilleure ou le pire des moyens.
Sarkozy a présidé à la mise en place du 2ème plan de lutte contre le cancer, qui démarre en  2010. Son contenu scientifique consiste à mettre en place une "cancérologie personnalisée". L'idée est très à la mode, on ne parle que de ça!

Mais de quoi s'agit il? Tout simplement, et en gros,  à partir de l'étude du génome et des caractéristiques bio-moléculaire du cancer de proposer une thérapeutique adaptée à chaque malade. Pour ceux qui ont pensé que personnalisé voulait dire adapté à une personne singulière avec son vécu, son passé, son hérédité, ses habitudes de vie  etc, bref sa personnalité, ben, c'est pas ça.
Il faut savoir donc qu'on va étudier les cancers selon des caractéristiques bio-moléculiare, qu'on va procéder à des classifications - comme pour les groupes sanguins ou tissulaires - qu'on réalisera des médicaments en génie génétique "personnalisés" et ensuite que ces médicaments serons utilisés en fonction de la "personnalité" de chaque cancer, c'est à dire de ses caractéristiques moléculaires. Bien entendu, il n'est pas question de faire un médicament pour chaque malade mais une gamme de produits correspondants aux cas les plus fréquents.  Nous sommes partis pour 100 ans avec à la clé beaucoup beaucoup de fric pour l'industrie pharmaceutique qui s'est engouffrée tambour battant dans le créneau.
 Alexender EgermontOui, mais pourquoi je raconte tout ça? En premier lieu parce que il faut savoir à quelle sauce on veut nous accommoder, mais surtout parce que les tenants de cette orientation tirent à boulets rouges .... sur la chimiothérapie qualifiée par directeur du plus grand centre anti cancéreux de France, Alexender Egermont (ci-contre) l'Institut Gustave Roussy, de thérapeutique médiévale!
 

 

 

Et à mon humble avis ils vont se planter comme ils se sont planté pour la chimiothérapie qui s'est généralisée, il faut le rappeler,  seulement à partir des années 70.
 

 

La vraie solution est la PREVENTION. En effet, un cancer a une vie cachée de 8 ans en moyenne. Durant cette longue période, l'embryon de cancer est très vulnérable, un rien peut le faire capoter. TOUS les spécialistes admettent cette réalité, mais très peu d'entre eux préconisent une politique de prévention. Pourtant, elle est facile à mettre en oeuvre. Nous savons que la courbe d'incidence du cancer démarre vers 40 ans, donc qu'un futur cancer s'installe vers 32 ans. L'étude SUVIMAX a montré qu'une simple complémentation en vitamines et sels minéraux suffisait à faire baisser cette incidence de cancers d'environ 30%. Cette étude a duré 8 ans.  Aucune conséquence en politique de santé publique n'a été tirée
Bien entendu, l'industrie pharmaceutique ne veut pas en entendre parler: on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis. Le corps médical est sous la coupe des "grands patrons" qui font la pluie et le beau temps et qui sont grassement rémunérés par cette industrie (cherchez sur internet, vous verrez que la plupart de ces grands patrons émargent d'une façon ou d'une autre à un laboratoire). Et la majorité des médecins de base suivent sans broncher! Et malheur à ceux qui pensent le contraire et qui contestent chimiothérapie ou vaccins ou antibiothérapie. (Je précise que pour ces thérapeutiques - comme pour toutes les thérapeutiques, ce qui compte est de la façon dont elles sont utilisées, selon l'adage: de Claude Bernard: "rien n'est poison, tout est poison, c'est la dose qui fait le poison")

 

Je dois ajouter, car cela correspond à ma pratique et à des études réelles faites par quelques services spécialisés, de nombreux produits qualifiés de complémentaires ou alternatifs sont efficaces, mais interdits et pourchassés par les autorités aux ordres de l'industrie pharmaceutique.


Pour en savoir plus, sur la prévention des cancers, vous pouvez consulter  le site gernez.asso.fr


Il ne faut pas oublier dans cette affaire que seule la pression des personnes concernées, c'est à dire de nous tous, fera plier ce système.
 

 

Docteur Jacques Lacaze
Diplômé de cancérologie

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 09:27

Andre-Gernez-2008.jpgLa publication médicale sur internet, Docbuz du 20 mai 2012, publie l'article ci dessous. D'expérience - j'ai exercé la médecine générale durant 20 ans, et j'ai pris en charge des centaines de personnes frappées par un cancer - je sais que ce genre de d'information est très stressant. Mais il est indispensable de la donner, pour les raisons développées dans l'article.

J'en ajouterais bien sur une supplémentaire: à savoir que depuis plus de 40 ans le Docteur André Gerneé (ci contre) a établi qu'il était possible de mettre en place une politique générale de prévention des cancers. La lecture de la presse médicale, ne peut que montrer combien cette idée est réaliste et peut être mise en place rapidement. Les opposants sont en premier lieu l'immense complexe médico industriel qui gagne des milliards sur la santé des populations victimes de cette maladie.

Voir les articles de ce blog consacrés à cette question et le site: http://www.gernez.asso.fr/

Docteur Jacques Lacaze

Pour sauver 1 vie, les programmes de dépistage du cancer  du sein en massacre 10 !

 

     Le programme de détection du cancer du sein n’est plus justifié parce qu’il provoque trop de séquelles chez des femmes qui n’auraient jamais déclaré de cancer clinique. La balance bénéfice/risque des mammographies de dépistage penche par conséquent trop du côté des risques pour qu’il soit maintenu. C’est en substance ce qu’explique dans un ouvrage, Mammography screening: truth, lies and controversy (Mammographies de détection: vérité, mensonges et controverse aux Editions Radcliffe Publishing), le Pr Peter Gøtzsche, directeur du groupe indépendant Cochrane (Nordic Cochrane Collaboration) qui analyse les données des essais cliniques de détection des cancers du sein depuis plus de 10 ans.

     Dire que les mammographies de dépistage réduisent la mortalité du cancer du sein de 30 % est un mensonge selon Peter Gøtzsche. Car si le dépistage sauve effectivement une vie pour chaque 2000 femmes qui subissent une mammographie de dépistage, dans le même temps, parmi ces 2000 femmes, elle en massacre aussi 10 qui subiront injustement les affres du traitement. Car explique le Pr Peter Gøtzsche chez ces 10 femmes/2000, les cellules cancéreuses détectées auraient pu disparaitrent d’elles-même ou ne jamais progresser vers un cancer. Ces femmes vont pourtant subir une excérèse et 6 d’entre elles subiront même l’ablation inutile d’un sein. Sans compter la radiothérapie, les chimiothérapies et l’ensemble des répercutions physiques et psychologiques provoquées par le diagnostic et le traitement. (ajoutons, qu'en plus ce comportement fausse les statistiques en faisant croire qu'on guérit beaucoup plus de cancers qu'en réalité. J. L. )

    Les données dont disposent dorénavant les scientifiques démontrent que la mammographie de dépistage ne peut plus être considérée comme un outil de santé publique de dépistage du cancer du sein : ”Je pense que le moment est venu de se rendre compte que les programmes de dépistage du cancer du sein ne sont plus justifiés » et « je recommande aux femmes de rien faire de particulier sinon consulter leur médecin si elles ont elles-même constaté quelque chose » ajoute encore le Pr Gøtzsche.

      Le livre du Pr Gøtzsche  est publié en Angleterre. Une commission de scientifiques et de statisticiens a été nommée et va se réunir pour analyser l’ensemble des données collectées par le Pr Gøtzsche  et vérifier ses conclusions (investigation of the data).

    Actuellement en Angleterre comme en France ou dans de nombreux autres pays, un programme de dépistage existe et persiste malgré le manque de preuves scientifiques formelles de leur utilité. D’ailleurs, le National Health Service anglais s’est toujours opposé aux études concluant à l’inefficacité de ces programmes de détections, clamant qu’en Angleterre, le dépistage réduit la mortalité de 35%, un chiffre justement nié par le Pr Gøtzsche.

     Car le dépistage du cancer du sein est dorénavant une grosse entreprise qui possède ses lobbys et fait vivre des milliers de médecins, infirmières, chirurgiens, scientifiques à la recherche de bourses comme de nombreuses associations pas toujours caritatives. Nombreux sont ceux qui ont un intérêt financier à ce que le programme de dépistage continu assène encore le Pr Gøtzsche, comparant les défenseurs du dépistage à des fanatiques religieux dont l’attitude hostile bloque les progrès scientifiques.

      Pour Gøtzsche, certains des essais cliniques montrant un bénéfice du dépistage étaient biaisés ou mal faits ; il cite l’exemple d’un essai où la cause du décès d’une patiente était validé seulement après que les scientifiques aient eu connaissance de l’existence ou non d’un dépistage chez la femme décédée.

     De plus un cancer sur trois diagnostiqué par le dépistage est un mauvais diagnostic. Actuellement la mortalité par cancer du sein a chuté reconnaît Gøtzsche  mais ce progrès est lié à de meilleurs traitements et au fait que les femmes sont plus sensibilisées, n’hésitant plus à aller se faire examiner par leur médecin. D’ailleurs la moitié des cancers du sein sont diagnostiqués en dehors de tout programme de dépistage.

     Les informations délivrées aux femmes par le NHS anglais a été très critiqué car le bénéfice potentiel du dépistage était survalorisé et les risques potentiels niés. Une polémique identique est née récemment en France après la publication du livre de Rachel Campergue No Mammo ? (Max Milo).

     “Ceux qui aiment les femmes et les femmes elle-mêmes ne doivent plus accepter la désinformation permanente à laquelle elles sont exposées » écrit Gøtzsche dans son ouvrage, “Le déni collectif et la manipulation des données, par exemple concernant les surdioagnostics ou la faiblesse des bénéfices, si tant est qu’il y en ait un, est peut-être le plus grand scandale sanitaire que nous n’ayons jamais connu».

     “Des centaines de millions de femmes ont été séduites par l’idée d’un dépistage sans être averties qu’il pouvait leur porter préjudice. Cette violation de leur droits de l’être humain est la principle raison pour laquelle nous avons mené tant de recherches sur les programmes de mammographies de dépistage et finalement écrit ce livre” conclu le Pr Gøtzsche.

     En France, une approche similaire à celle du HNS est toujours de mise. La HAS recommande toujours un dépistage du cancer du sein par mammographie tous les deux ans.

Source : - Cancer du sein : le dépistage critiqué. Le Point.fr – Publié le 05/10/2011  

- Le dépistage du cancer du sein par mammographie dans la population générale HAS Mars 1999

- Breast cancer screening cannot be justified, says researcher The Guardian, Monday 23 January 2012

Article publié le: 24 janvier 2012 - Auteur: La Rédaction

Mots clés: Cancer du sein, dépistage du cancer du sein, lies and controversy, mammographie, mammographie de dépistage, Mammography screening: truth, no mammo, Peter Gøtzsche, prévention du cancer du sein, programme de dépistage du cancer du sein, Rachel Campergue

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 17:59

Prothèse PIP 

LES SCANDALES MEDICAUX SE SUIVENT ET ONT LA MEME ORIGINE:

LA RECHERCHE DU PROFIT SUR LA SANTE DE LA POPULATIOIN

 

 

 

 

       Selon des informations publiées ce 2 janvier dans l'ensemble de la presse, le gel des prothèses PIP du commerçant Mas (photo ci dessus) le gel de ces prothèses mammaires contiennent :

- de l’huile de silicone Baysilone, généralement employée comme additif pour des carburants ou des tubes en caoutchouc.

- du Silopren autre type de silicone courant dans les installations électriques, telles les lignes à haute tension.

- du Rhodorsil,  composé aussi en partie de silicone, est utilisé, entre autres, pour protéger les dispositifs électroniques.

       Aucun de ces produits ne sont à usages médicaux et bien sur n’ont été évalué quand à leur toxicité éventuelle  pour la santé humain.  

     Le risque de cancer est par ailleurs largement évoqué, et déjà plusieurs cas sont signalés.

       Mais pour Mr Mas, "ce produit est tellement bon, qu'il n'avait pas besoin d'être évalué!" Et d'ailleurs l'ensemble des produits industriels y compris bien sur pharmaceutiques sont protégés par le secret. C'est là qu'est le problème. Car il n' y a jamais eu de contrôle  de ces prothèses, comme il n'y a pas de contrôle indépendant des produits du secteur santé: les industriels font ce qu'ils veulent, et simplement pour gagner de l'argent. Le contrôle quand il existe  est de fait sous contrôle des industriels, et les Professeurs de médecine qui donnent un avis sont beaucoup trop souvent en même temps impliqués dans l'industrie pharmaceutique.

       La plupart des scandales médico industriels sont liés à cette pratique monstrueuse. Cette industrie fonctionne dans une opacité réelle totale. 

        Pourtant après l'affaire du sang contaminé, la leçon semblait avoir été tirée: "la leçon du SIDA transfusionnel est là: que soient définis clairement les niveaux de responsabilités, proscrit le mélange des genres, dissociées les fonctions d'experts, de décideur et de gestionnaire. L'efficacité d'une thérapeutique est une chose, les considérations tarifaires une autre". Professeur  Fékix Reyes dans "La sécurité  sanitaire" de Didier Tabuteau.

       Il est quand même totalement inadmissible, qu'un produit implanté dans le corps d'une femme dans ce cas ne soit pas contrôlé quand à sa composition (ce qui est  totalement élémentaire), sa provenance, sa toxicité ...

      Les professionnels de santé doivent signaler l'existence de liens avec l'industrie, liens qui pourraient altérer leur jugement.

     La solution est simple: il faut exiger que l'ensemble de l'industrie liée aux soins soit nationalisée. Mais aussi - la mise en place d'une façon rapide - d'un contrôle strict  sur cette industrie par des experts totalement indépendants, salariés par l'état, sous statuts et sous le contrôle des usagers.

jacques-lacaze.com

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